La chapelle de Notre Dame de Parlatges
Plusieurs orthographes ont été adoptées pour écrire le nom de Parlages, Partlages ou Parlatges, dont l’étymologie reste incertaine, mais que la tradition justifie par l’existence opportune, en cette localité, d’un pèlerinage spécial pour la guérison miraculeuse des personnes souffrant de troubles de la parole, (en occitan, parlatge peut se traduire par langage,parole).
La nef est orientée est/ouest, juste au-dessus d’une veine d’eau : l’eau est le sang de Terre, sans elle pas de Vie. Poser un lieu de culte sur une veine d’eau permettait ainsi de diffuser ses bienfaits. Toutes les églises, toutes les chapelles sont construites sur un passage d’eau, et lorsque l’on n’en avait vraiment pas, on disposait des galets de rivière sous l’autel.
Ici, même les non-sensitifs sauront trouver le passage de l’eau : il est inscrit dans la pierre du dallage, une ligne de joints alignés, de la porte à l’autel. C’est ainsi que l’on va de la porte à l’autel, du temporel au spirituel en remontant le courant.
Les plantes aromatiques
La richesse de plantes aromatiques sur la commune, (thym, romarin, lavande, rose, sauge, origan, menthe, mélisse…), tout comme les cueillettes de fruits sauvages sur les Causses (genièvre, gratte-cul, prunes, prunelles…), sont une richesse gourmande pour les Saint-Pierrais .
Chacun à sa recette concoctée maison, bien gardée secrète, pour produire des apéritifs comme le pastis, l’églantine des Causses, la gentiane, le délice de coing , ou encore des eaux de vie de gratte-cul, de prune ou de prunelle. (L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération).
Pour cuisiner, des vinaigres aromatisés aux plantes, des sels aux herbes, des sachets de plantes aromatiques, égayent les assiettes de saveurs et de couleurs.
Dolmens et Menhirs
(Mégalithisme de Saint Pierre de la Fage)
La commune compte 11 dolmens, 8 menhirs et une nécropole (ensemble de petits dolmens et cistes, dont 2 ruines de dolmens situées à 15 mètres au sud-ouest du Menhir de la Sérène, dont Il ne reste que le tumulus et un trou).
Pierres de mémoire, les mégalithes sont les plus lointains témoignages de la présence de l’homme sur nos terres.
Les dolmens sont plus récents que ceux de Bretagne, postérieurs même, ici cette culture ne se manifeste que depuis 3500 av JC.
Les hommes du néolithique ont élevé ces constructions, ces sépultures collectives dans la région.
Référencement des dolmens et menhirs de Saint Pierre de la Fage :
- Dolmen des Bouissières Saint-Pierre-de-la-Fage
- Dolmen de Sérène Bouscaillou Saint-Pierre-de-la-Fage
- Dolmen du Cochon Saint-Pierre-de-la-Fage
- Dolmen du Planas Saint-Pierre-de-la-Fage
- Dolmens d’Abelanou Saint-Pierre-de-la-Fage (2 dolmens et une nécropole)
- Dolmens du Bosc Gamasso Saint-Pierre-de-la-Fage (4 dolmens dont 1 détruit)
- Dolmens du Mas de Bedos Saint-Pierre-de-la-Fage
- Menhir d’Angles Saint-Pierre-de-la-Fage
- Menhir des Crozes Saint-Pierre-de-la-Fage
- Menhir de Lous Candelliès Saint-Pierre-de-la-Fage
- Menhir de Mare-Close Saint-Pierre-de-la-Fage
- Menhir de Planàs Saint-Pierre-de-la-Fage
- Menhir de la Sérène Saint-Pierre-de-la-Fage
- Menhirs de la Roque Saint-Pierre-de-la-Fage (2 menhirs)
- Nécropole de la Sérène
Le mégalithisme est l’une des formes les plus anciennes de l’architecture sacrée. Son apparition est liée à la sédentarisation vers
6 000 avant J.-C, par des nouveaux agriculteurs porteurs d’un mode de vie né au Proche-Orient et en quête de terre fertile. En organisant le culte des ancêtres grâce aux morts, ils ont légitimé leur possession d’un territoire tout en affirmant leur identité culturelle.
"Tèrra del Larzac… Dubèrta als quatre vents"
« Terre du Larzac…Ouverte aux quatre vents »
L’Occitan est la langue maternelle du Larzac, un patrimoine culturel en voie de disparition. Le patois Languedocien n’est en effet parlé que par quelques rares personnes.
Cette langue romane se distingue de l’ancien français par un caractère plus profond et plus durable de la romanisation, ainsi que par une influence germanique plus faible.
La culture Occitane en général, c’est également une littérature de plus de 1000 ans dont les textes les plus anciens remontent bien avant le Xe siècle.
Cette culture, c’est aussi la richesse d’une littérature orale d’une singulière universalité, de toute une civilisation, de ses coutumes et traditions, croyances, de sa cuisine, de tous ses savoir-faire, ses métiers, sa science agricole, de la toponymie…
Peut-être entendrez-vous lors d’une rencontre, un ancien à l’humeur poétique, vous dire :
« Aquel país es coma la mar ,coma un ocean de silencis e de bruchs,
d’òmes e de bèstias, de colors sevèras e de totas menas de plantas.
Lo cèl es larg e pròchi, del cloquièr , lo podètz tocar amb la man,
cada instant es moviment e la jòia palpita coma fan las ondas. »
« Ce pays est comme la mer, comme un océan de silences et de bruits,
d’hommes et de bêtes, de couleurs sévères et de toutes sortes de plantes. Le ciel est large et proche du clocher, vous pouvez le toucher avec la main,chaque instant est mouvement et la joie palpite
Comme font les ondes. »
La Lavogne
Les lavognes sont des mares en forme de cuvette, avec une pente douce. Bâties en pierres, elles sont souvent jointées au ciment pour résister aux sabots des animaux.
Elles nécessitent toutefois de l’entretien pour rester efficaces : en cas de saison sèche, le niveau de l’eau baisse et peut parfois totalement disparaître. L’argile se retrouve à nu et sèche en se rétractant, ce qui réduit la perméabilité et donc l’efficacité de la lavogne.
La lavogne de Saint-Pierre-de-la-Fage a été restaurée, en raison de l’ancienneté de son étanchéité. Bâtie dans une légère dépression propice au recueil des eaux de ruissellement.
Elle permet d’abreuver les troupeaux, c’est aussi un oasis de vie pour la faune; les grenouilles, les insectes, ou encore les oiseaux s’y retrouvent.
« Faï me passa lo cotel »
« Passe moi le couteau »
Le couteau « Le Caussenard », est un artisanat ancestral du larzac. Complice des bergers, il les accompagne depuis toujours à table comme aux pâturages pour trancher le pain ou sculpter le bois.
Il possède à la fois la rudesse et l’authenticité, de ces terres chargées de légendes, illustrant une tradition millénaire.
ll existe une coutume selon laquelle tout objet tranchant ne s’offre pas sous peine de couper l’amitié ou l’amour !
Alors, si ce couteau vous a été offert et pour conjurer ce mauvais sort, n’oubliez pas de donner une pièce de monnaie, dans un but d’échange, à la personne qui vous en a fait cadeau.
La Cardabelle
Sur le vaste plateau du Larzac, pousse une végétation très variée.
« La Cardabelle », (bien que la cueillette en soit interdite), on la retrouve une fois séchée en guise de porte-bonheur et de protection accrochée à la porte de sa demeure.
Les éleveurs du Larzac l’appelaient « le soleil des herbes ». Ils la clouaient à l’entrée des granges et des étables, elle veillait ainsi sur les animaux ! ils la cueillaient pour son cœur comestible et se servaient des feuilles épineuses pour démêler ou carder la laine de leurs troupeaux.
Cette plante comme le tournesol a la particularité de capter la lumière solaire en s’ouvrant en son centre. Mais celui-ci se referme lorsque tombe l’humidité et qu’arrive la pluie. Les paysans du plateau du Larzac se plaisent à dire de ce chardon, qu’il est le baromètre du berger.
Edifié à 620 m d’altitude, le moulin, recensé en tant que ruine en 1830 a été restauré en 2005 sous l’impulsion de la municipalité et sous la direction de Monsieur Garibal, charpentier-amoulageur, dont ce fut la 14e réalisation. C’est un des rares moulins réhabilités et en fonctionnement du Plateau du Larzac.
Il fonctionne par des moyens traditionnels et produit de la farine.
L’association « Les amis du Moulin de St Pierre » assure l’accueil et les visites (30 minutes) tous les jours d’avril à octobre.
Uniquement sur RDV (groupes, clubs…).
Tarif 3€/pers., enfants (5-10 ans) et groupes (+ de 10) : 1€/pers.
Parking gratuit
Pour tout renseignement :
Les Amis du Moulin de St Pierre
Chemin du Cirque du Bout du Monde
34520 Saint Pierre de la Fage
Tél : 04 67 44 62 31 – 06 14 46 21
Une jolie balade facile, 8 km en boucle au départ de St Pierre de la Fage.
De la chapelle du village, prenez la piste forestière qui monte dans la forêt de Parlatges. Continuez sur cette piste jusqu’à une pâte d’oie, prenez le sentier sur votre gauche.
Vous arrivez à une petite clairière, traversez celle-ci, prenez la voie ombragée en fin de prairie, entre draille et buissière, ce chemin vous conduit à « la bergerie de Tédénat ».
La vue y est imprenable sur le Larzac méridionale. A l’Est sur la plaine d’Azirou et la crête de la Séranne, au Sud sur la combe rocheuse du Goutal, le pic St Baudille extrémité Sud de la Séranne (848 m) et le rebord boisé du plateau du Larzac (forêt de Parlatges).
Tout prés de là, se trouve un lieu (désormais interdit d’accés par arrêté municipal), « La cave de Vitalis » (Commune de La Vacquerie et Saint Martin de Castries), connue au début du XIXe sous le nom de « cave
fromagère de Combe Roujal ».
Ancien lieu en sous-traitance pour Roquefort, comme cave de pré-affinage des fourmes de Brebis avant leur transfert dans les caves de Roquefort.
Son appellation actuelle vient du nom d’un propriétaire de Lodève : Hubert Vitalis.
Prendre la piste de droite, qui s’engage dans la foret domaniale de Parlatges et descendre sur 2km jusqu’au village de la Vacquerie et Saint Martin de Castries.
Une fois dans le village avant le calvaire, emprunter la ruelle à droite, tourner à droite et ignorer le chemin qui monte à gauche. La rue devient un chemin bordé d’arbres et de murets. Après 2 km, vous revenez à un carrefour sur la piste de départ, descendez sur votre droite jusqu’à Saint Pierre de La Fage.
Fiche technique :
Distance: 8.4Km
Dénivelé: 170 M
Altitude: min 620m/max 790m
Durée: 2h30
(forêt domaniale de Parlatges)
La légende dit qu’autrefois on y amenait les enfants qui avaient des problèmes d’élocution.
Une agréable découverte de la belle forêt de Parlatges où il fait bon de se promener dès les premières douceurs du printemps, parmi les Pins d’Autriche, les chênes blancs et les érables.
Départ : se garer sur le parking situé à côté du carrefour des pistes sur la commune de Saint Pierre de la Fage (suivre le marquage).
Suivre la piste forestière sur une centaine de mètres puis prendre le chemin qui descend a droite (marquage jaune).
Monter le chemin étroit puis à l’intersection,prendre la piste forestière à droite, continuez jusqu’à la Fontaine des oiseaux.
Pour le retour, la prochaine intersection prendre à gauche et monter jusqu’au prochain carrefour puis prendre à nouveau à gauche pour arriver au « Pas de Cabane » (clairière).
Reprendre à gauche pour redescendre par la large piste sur Saint Pierre de le Fage.
Retour au parking
Fiche Technique
Difficulté : très facile
Durée : 2 heures
Distance : 5 km
Dénivelé : 140 m
A la sortie du village coté route du Caylar, au départ de la lavogne du village, prenez le chemin principal en direction du nord. Après un bon Kilomètre, celui-ci bifurque sur la droite. Continuez, quelques centaines de mètres plus loin, vous apercevez alors le premier menhir sur votre droite. Tournez alors sur votre gauche sur le chemin descendant pour ne plus quitter le sentier jusqu’au corps de ferme.
Un lieu isolé, calme, une halte éloignée de l’urbanisation, à l’atmosphère si particulière. Balade au milieu d’étendues à l’allure de steppes car herbagées et parsemées de buis, de chênes vert et de menhirs.
Puis sur les hauteurs, le corps de ferme en partie en ruine se distingue entre terre et ciel, « la Vernède ».
C’est l’occasion de faire une pause et de découvrir des ruines du XVIIe siècle à l’architecture traditionnelle, implantées dans un milieu voué à l’agropastoralisme, en équilibre avec une faune et une flore typique des causses.
Le pâturage et l’entretien de ces « parcours » par les Hommes depuis 5000 ans ont permis l’ouverture des milieux en favorisant l’herbe au détriment des buissons et des arbres et l’implantation d’une biodiversité typique des milieux ouverts.
Du parking, suivre la route à gauche entre les maisons (à gauche, ancien pont de la Doumergarie) jusqu’à la D25E1. L’emprunter à gauche et passer devant le Château de Font Rose.
Continuer par la route sur 150m, puis monter à droite par un chemin cimenté. Le quitter peu après à gauche pour s’engager sur un sentier bordé de murets qui monte et serpente en sous-bois puis entre des parcelles cultivées.
À la sortie des champs cultivés, ignorer le chemin en face pour monter à droite à travers la forêt. Le sentier sinueux rejoint le chemin caladé (empierré) du Sel (à cause des marches, les charrettes devaient avoir des roues cerclées de fer, d’où le nom de Camin Farrat).
Monter à droite sur 200m en direction du Cirque du Bout-du-Monde
Quitter et s’engager à droite sur un sentier bien tracé, en balcon. Le suivre jusqu’au ruisseau la Brèze.
Ne pas le franchir et préférer le sentier qui descend à droite ; il suit le cirque calcaire couvert d’une belle pinède (panorama sur la vallée, les cultures, les vergers et le hameau de Gourgas). Passer plusieurs ruisseaux : l’Aven, le Figaret, Plus loin, franchir un chaos rocheux et continuer par le sentier (prudence aux abords des falaises).
Après la traversée du Rieussec, il débouche sur une large piste dans les pins noirs. Emprunter la piste sur 1km et atteindre un croisement.
Laisser la piste qui monte en face et virer à droite pour continuer à descendre vers le hameau.
À la fourche, suivre la piste de gauche, laisser un chemin sur la droite et atteindre la route ; la suivre à droite.
Aux premières maisons, quitter la route pour s’engager à gauche sur un sentier descendant et rejoindre un gué. Franchir le ruisseau de la Brèze, puis tourner à gauche pour regagner le point de départ
Fiche Technique :
Durée moyenne: 3h20
Distance: 8.2km
Dénivelé: de 278m à 492m
Difficulté : Moyenne
Retour point de départ : Oui
(Circuit court, tonique, belle montée, grande descente, parcours roulant)
Depuis le parking situé à gauche à l’entrée de St Pierre de la Fage en arrivant du côté du Moulin, prendre tout droit la rue Barry puis 1ere à gauche et 1ere à droite. Vous suivez alors le GR de Pays ainsi que le Réseau Vert sur 1500 mètres jusqu’au Pas de Cabane puis prenez à gauche et suivez la piste dans la forêt domaniale de Parlatges qui vous amène au milieu du hameau du même nom.
Après avoir traversé le pont et vous être rafraîchi à la source, prenez à gauche sur 2100 mètres environ en ignorant toutes les pistes qui partent de part et d’autres.
Prendre le chemin situé à gauche et après un virage en épingle marqué, l’itinéraire sur une piste forestière entame une remontée assez pentue sur 2500 m jusqu’à une citerne DFCI (Défense Forêt Contre l’Incendie)
La piste contourne la citerne par la gauche, ignorez le chemin d’en face et 150 m plus loin prenez la piste à gauche sur 2 km. Au prochain embranchement ignorez la piste en face et prenez à droite le virage en épingle. Vous arrivez alors au point le col du Jouquet.
Ignorez les deux pistes qui arrivent à droite et prenez la troisième en direction de St Pierre de la Fage qui abrite aussi le Réseau Vert. 1 km plus loin vous laisserez à gauche le sentier emprunté à l’aller et utiliserez la piste forestière prise au départ à contresens.
Fiche technique :
Circuit: 16 km
Altitude: min 398 m/max 771 m
Dénivelé: 461 m